

La modernité occidentale est née de l'affirmation que la nature se réduisait à un agrégat mécanique de particules inertes, auquel les êtres humains étaient par nature et par destinée étrangers, puisque seuls au monde capables de penser.
Les effondrements successifs aussi bien du vivant que du sens: l'essor impulsé par le mécanisme moderne a fini par susciter les conditions de son propre dépassement, en rendant insoutenables ses conséquences environnementales et sociétales. Cet ouvrage montre comment notre époque commence à comprendre à la fois que le vivant est un tout, et que ce tout pense, car la pensée habite effectivement l'ensemble du vivant, depuis les animaux jusqu'aux végétaux en passant par le minéral: alors que l'on a cherché à réduire la pensée et le pensable aux seules représentations subjectives humaines, ils ne cessent d'affleurer de toutes parts.
Fiche technique