Et si nous désobéissions, si nous cessions d’être de sages consommateurs ?
Dans ces chroniques, Paul Ariès nous invite à suivre les réflexions des objecteurs de croissance.
Egratignant à la fois les donneurs de leçons, les spéculateurs environnementaux et les vendeurs de développement durable, il appelle surtout à la « croissance » de l’imaginaire et des liens sociaux, afin de s’offrir collectivement une vie qui ne soit pas plus opulente, mais plus libre, plus signifiante et, finalement, plus humaine.
Il n’hésite pas à s’interroger sur les dérives possibles de la décroissance, qu’il aime décrire comme « un chemin de crête », dont pourraient dérouler le pire et le meilleur.