

L’abeille a une action pollinisatrice tout à fait capitale pour notre environnement.
Mais elle est une espèce en danger, et même en voie d’éradication dans certaines contrées du globe (USA, Canada et Chine notamment).
Si elle venait à disparaître, ce serait sans nul doute une catastrophe écologique majeure.
Garanties sécurité
Politique de livraison
Politique retours
L’avertissement bien connu attribué à Albert Einstein selon lequel l’humanité n’aurait plus alors que quatre années à vivre, prendrait toute sa signification, même si ce délai de quatre années peut paraître irréel.
Dans cet ouvrage, dans les pas de précurseurs comme l’Abbé Warré, deux passionnés par le monde des abeilles, Jean-Marie Frèrès et son élève Jean-Claude Guillaume, nous livrent leur analyse de la problématique actuelle et leurs expériences menées durant ces vingt dernières années.
Pendant ces deux décades, ils ont cherché à comprendre les raisons de cette catastrophe annoncée ; ils ont mis au point une méthode de sauvegarde de l’abeille basée sur le respect de son mode de vie naturel et sur le partage nécessaire avec l’insecte des produits de la ruche. Certes, durant les décennies, notre environnement s’est profondément dégradé.
L’agriculture intensive abusant des pesticides agricoles a une part de responsabilité dans cette mortalité, mais l’exploitation ou même pourrait-on dire la surexploitation de l’abeille, constitue également une cause importante de cette mortalité.
La modernisation de l’apiculture qui remonte à une bonne centaine d’années, fait appel à des ruches et à des pratiques qui ne respectent pas le mode de vie naturel de l’abeille, génère des perturbations qui sont autant de facteurs d’affaiblissement des colonies.
Ces facteurs, les auteurs les ont identifiés et, pour une grande part, solutionnés, en mettant au point une ruche, véritable transposition de la ruche sauvage, dans laquelle l’abeille, selon un mode ancestral, sans connaître cette actuelle mortalité préoccupante et sans recours à des traitements chimiques, fabrique un miel d’une qualité supérieure, similaire avec celui qu’elle nous donnait jadis avec nos ruches de paille, lorsqu’elle n’était pas confrontée avec la même acuité qu’aujourd’hui aux problèmes de l’apiculture moderne.
C'en est définitivement fini, avec cette ruche écologique ; des traitements chimiques systématiques à l’aide de produits plus puissants et toxiques, qui ne sont pas sans poser des problèmes sanitaires tant à l’abeille et qu’au consommateur.
Cet ouvrage, fruit de l’expérience personnelle des auteurs, augmentée de celle des apiculteurs qui utilisent les nombreux ruchers écologiques déjà installés aux quatre coins de la planète, nous apporte la preuve qu’une solution viable à cette problématique qui n’est plus une fatalité. Il suffit simplement de fournir à l’abeille la ruche écologique, un habitat qui lui convient parfaitement, pour lui permettre de vivre selon son mode de vie naturel, de travailler en paix sans la déranger, sans prélever de manière égoïste et préjudiciable les produits de la ruche dont elle a besoin pour vivre et pérenniser sa colonie.
Il suffit seulement de le vouloir et de renoncer à la mise en esclavage de l’abeille qu’elle connaît trop souvent pour des motivations humaines de productivité et de rentabilité.
L’abeille est aujourd’hui malade de l’homme, de son aveuglement, de sa cupidité et de son seul intérêt pour une production intensive. Aurez-vous toute la sagesse nécessaire pour joindre les actes aux belles paroles et sauvegarder réellement l’abeille ?
Fiche technique